Maison ancestrale (2-2)


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Il ne faut pas être surpris que le lot qu'occupent les Grenier soit dispendieux et que le seigneur soit disposé à leur faciliter le déménage­ment: la distillerie de Beauport est située juste à côté et l'installa­tion des Grenier a pu nuire à son expansion; l'emplacement était en effet dans une "zone industrielle" et probablement convoité pour cette raison. Dans tous les cas, la confection d'un plan d'arpenteur de l'emplacement original de madame Grenier, daté le 27 mai 1840, signale probablement le moment où les Grenier ont déplacé leur pénates, la maison y comprise,
sur son emplacement actuel. Cet emplacement est décrit dans une obliga­tion datant de 1850. De plus, un plan non daté mais vraisemblablement postérieur à 1840 indique que Gabriel Grenier (fils) occupe un terrain au nord du chemin Royal, un peu à l'est de la rivière Beauport, et ayant une configuration semblable à celle du lot 624 actuel. En 1852, Gabriel Grenier s'entend avec le seigneur pour ajouter une partie du lot 622,
entre sa maison et la digue du moulin, à son terrain. Cette entente est confirmée en 1877.

Depuis cette époque, la maison et le terrain sont transmis à la fille de Gabriel, Rose de Lima Grenier et son époux Antoine Grenier, puis à leurs enfants Joseph et Alphonse, enfin aux propriétaires actuels, André et
Jean-Pierre Grenier.

* Une tradition familiale raconte que la maison actuelle des Grenier
a déjà été déménagée du sud au nord du chemin public. / FIN